Après avoir passé de nombreuses années sagement assise sur les bancs de l'école, j'ai découvert le champ des médecines complémentaires.
J'y ai butiné quelques années tout en faisant des remplacements de médecins généralistes.
Cette aventure complémentaire m'a permis de retrouver le fil du Soi.
N'ayant pas trouvé chaussure à mon pied, j'ai finalement décidé de m'installer en médecine générale classique.
Mais bien décidée à ne pas y perdre ce précieux fil, je me suis inscrite à l'EDLPT.
C'est ainsi qu'actuellement j'ose exercer la médecine générale tout en étant moi-même, c'est à dire une femme d'une grande sensibilité, avec une qualité d'écoute remarquée, qui a à cœur de respecter le besoin de lenteur et qui manifeste de l'intérêt à accompagner le patient dans sa quête de sens.
Lorsque le chemin du patient croise une sortie du système de consommation de soins et de médicaments, ou bien le sentiment d'être habilité à trouver lui-même des réponses, ou encore la confiance dans son propre potentiel de guérison, je trouve cela très beau et je lui partage.
Pour cela j'ai donc passé un nombre certain d'années à la faculté de médecine de Limoges.
J'ai ensuite goûté à la phytothérapie (DIU Clermont-Ferrand, cursus de Médecine endobiogénique),
à la médecine anthroposophique (plusieurs séminaires du Dr Kempenich),
et je me suis délectée de nombreuses lectures sur les médecines complémentaires.
Parallèlement j'ai commencé à pratiquer le Qi Gong et à suivre les enseignements des maîtres que la vie a mis sur mon chemin. Parmi eux, mes enfants, mes deux fils.
Aujourd'hui je continue sans relâche mon propre travail psycho-corporel.
Ceci me permet de ne pas perdre de vue l'importance de tenir compte de nos vécus émotionnels et de leurs implications dans nos sensations corporelles; sensations qui peuvent être, si l'on veut bien les accueillir, de précieux guides vers la Santé.
Je peux ainsi témoigner de façon vivante de la possibilité de lien entre deux polarités de la médecine.
À quand une union telle celle des deux principes sacrés, le féminin et le masculin?
"Laisser venir l'inspiration, laisser s'en aller le souffle et attendre qu'il revienne de lui-même."
Ilse Middendorf